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Réfléchir, se réfléchir


Réfléchir, se réfléchir



Une des questions qui se posent et à laquelle on s'abstient de répondre à Rennes-le-Château est la raison pour laquelle on est confrontés sans cesse au jeu de miroir.


Et pourquoi s'abstenir ?
Car le champ des possibles est très vaste et semble relever de la spéculation.

C'est pourquoi il est aussi question de parti pris.

Pour dénouer le fil d'Ariane, il faut bien une pelote.

Donc autant tirer sur un fil qui dépasse, puis voir ce qui reste ou trépasse.

De fait il se trouve que dans la statuaire on a à observer de nombreux jeux de miroir, plus ou moins visibles, tout autant que dans les réalisations plus architecturales.

En arrivant au seuil de l'église, après avoir médité sur la polarité des deux tours du parc, on est mis face à un fronton en triangle, assez saugrenu finalement,


sauf à aller chercher certains symboles.
Représentation de la trinité Âme-corps-esprit

 Composé de 16 pièces, plus une en son sommet, si on se réfère aux deux oiseaux blancs -qu'on n'ose plus nommer colombes- on est également face à un jeu de miroir.


Non seulement ce triangle étrange rappelle furieusement le petit chapiteau présent sur le "viseur" au sommet de la tour Magdala, mais les 16 pièces nous parlent aussi d'un quart d'échiquier. 
Le "point rouge", dallage tour Magdala
Le "viseur", sommet tour Magdala











La question, là encore, se pose mais ne trouve pas de réponse, pourquoi ces allusions aux échecs ?
Et pour la même raison on va tenter d'éluder en invoquant le dualisme, voire le manichéisme, mais, encore... pas d'explication.
Pourquoi ?

Car ce n'est pas de simple décoration dont il est question; fondamentalement il y a une marge entre chercher à garder une unité esthétique et se livrer à de vraies développements autour du thème de la mise en symétrie: inversions, renversements, substitutions, superpositions, palindromes, tout le champ lexical y passe.

Et le reflet, la mise en miroir, en est le fil d'Ariane.

La vraie réponse au pourquoi est certainement complexe à émettre et c'est sans doute aussi une des raisons pour laquelle on ne la trouve pas, rien que cet aspect du problème demande une réflexion poussée.

Quand vous avez le manche de pelle et le bâton de dynamite qui vous chatouillent, logique de n'assister qu'à une réflexion de surface.

Ici il ne sera pourtant pas non plus question d'apporter de réponse, pas de parti pris, pour la simple raison que la réflexion n'est pas aboutie, mais il est toujours bon, quand on parcourt un chemin, de mettre les choses à plat et jeter un peu un œil autour de soi.

Franchissons donc le porche, puis constatons, notamment, que Marie-Madeleine va au-delà de la dualité:

Elle est symbole d'un trois-en-un, en effet la papauté choisit un temps de réunir en une seule figure trois femmes distinctes présentées dans les évangiles, trois Marie n'en font (feraient) donc qu'une et on nous le rappelle par les jeux de noms attribués à la sainte.


On trouve ainsi une église Maria-Magdalena, une statue de Ste Madeleine, une villa Bethania et une tour Magdala, villa d'origine de (d'une des) Marie, puis une Magdalenae, Madeleine, là encore;

Maria-Magdalena
Madeleine
Magdalenae
et la différence est nette entre magdala et magdalena, Magdala venant de Migdal, la Tour, nous avons dès lors la tour... Tour. 
Clin d'oeil en miroir, reflet mis en abîme ? Incitation à considérer les entrelacements de concepts tels des poupées gigognes ?
 
La tour Magdala laisse donc le doute quant à savoir si elle a un lien avec la sainte, s'il ne s'agit pas là d'un trompe l'oeil, à tout le moins un jeu de lettres, le "-en" ainsi subtilisé pouvant réserver d'autres surprises par ailleurs, de la même manière que le "le" du bénitier, rajouté.


 Peut-être est-ce à cela qu'on veut nous faire réfléchir devant le trio d'enfants Jésus présents dans l'église.

Car, oui, il n'y en a pas deux, mais trois.
On nous assène des soi-disant enfants-jumeaux cachés du Christ, CAR il y a deux enfants au niveau du chœur.


D'accord, soit, mais de celui présent avec St Antoine, qu'en fait-on ?












Simple question de perspective, donc. 

Et si on la restreint au chœur, il est surtout aisé d'y voir une énième mise en reflet, une symétrie, plutôt qu'un double, car l'indice nous indiquant qu'il s'agit d'un jeu de miroir est l'omniprésence de ce principe, cela se valide par la récurrence du fait, moyen efficace de signer, non seulement "j'ai fait ceci" mais en plus pour signaler "oui, en effet, voilà ce qu'il faut retenir".

La trinité, clé de lecture du rébus en 3D qu'est le domaine de Saunière; si vous doutez d'un symbole, d'une occurrence, cherchez là par ailleurs, si vous la trouvez trois fois, c'est qu'elle est volontaire.
Suivez le lapin blanc.

Alors que l'idée d'une "progéniture de Jésus" ne bénéficie pas d’occurrence significative, on trouve en revanche,par deux fois déjà, le duo -un binôme à vrai dire- qui fait penser que, peut-être, les deux enfants du chœur pourraient bien être Jésus et Jean le Baptiste dans une troisième représentation.

Et ce thème a même un nom, la "sainte famille", qui est un classique dans l'art religieux, Jésus et JlB étant réputés n'avoir que 6 mois d'écart, l'un étant sensé préparer le chemin de l'autre.

Rubens, 1615
Raffael, 1518
A. del Sarto, 1528

L. da Vinci, 1500



Ce binôme, on peut le qualifier de "deux-en-un", car dans la statuaire il a comme particularité d'être représenté sur le même socle.



La petite astuce supplémentaire étant de l'avoir affublé de l'alpha et de l'oméga, et en effet dans le texte il est dit que l'un est le début pour préparer la venue de l'autre, qui sera là à la fin des Temps pour juger.

Jean l'alpha ? Jésus l'oméga ?

Puisqu'il s'agit pour nous de tenter d'apporter des explications au pourquoi et au comment, à tout le moins d'ouvrir des pistes -au risque bien entendu de réinventer l'eau chaude- il est bon de rappeler certains petits détails qui prennent une autre dimension.


D'un côté on a un homme dieu à deux faces: un pasteur, bon berger et l'autre promettant l'épée. 
L'un baptise d'eau, l'autre de feu.

Parallèlement, on trouve une femme à trois visages, dont une obscure, peu glorieuse, en effet Marie-Madeleine fut habitée par le démon et exorcisée.
3+1 en quelque sorte, puisque, possédée, cette femme triple devenait un quatrième archétype.
Ou, inversement, les trois Marie rassemblées par la papauté en firent une quatrième, syncrétisme des précédentes.

Du temps de Saunière va naître un personnage intéressant, Gérald Gardner.
Ce monsieur, en grandissant, recevra l'enseignement ancestral de la "vieille tradition", par ailleurs appelée "sorcellerie" par la religion catholique.

Par la suite, fin des années 1950, il va fonder une religion néo païenne, la wicca.
Il n'est pas tellement question ici de débattre de cette religion syncrétique, mais de souligner son culte central présenté comme héritage de la tradition ancienne, voué à une divinité double, en polarité, à  la fois homme et femme, dont le visage masculin, le Dieu Cornu, est composé de deux représentations, l'enfant puis l'adulte.

Le plus surprenant dans cette imagerie occidentale, c'est bien le parallèle oriental avec le dup Égyptien Horus-Osiris... Mais il n'y a pas de hasard.

La représentation féminine quant à elle, la Déesse Mère, se compose de trois faces. Trois plus une, pour être exact, chacune correspondant à une phase de la lune, associée à une phase de la vie des femmes, l'enfance, la maturité, la vieillesse.
La quatrième phase, autrement appelée lune noire, est la face "cachée" car on ne voit plus la lune à cette période et elle nous parle de la mort.

Le Dieu Cornu, aux bois de cerfs, a également été représenté sous les traits de Pan.
Et l'on sait ce que fit l'église de ces images, elles les diabolisa, une fois amalgamé leur aspect positif, comme le green man que l'on retrouve souvent sur les églises romanes.
Cet homme-arbre restera comme l'idée du bon berger, associé au rôle de Pan, divinité des Bergers... d'Arcadie.

Quant à Wikipédia, voyons ce qu'on y apprend concernant le cornu:

"Le Dieu cornu (en anglais Horned God) désigne une des plus importantes divinités vénérées depuis la préhistoire et jusqu'à l'avènement du christianisme par divers peuples du nord de l'Europe, à qui on attribue souvent l'apparence d'un cerf. Il correspond à l’origine à ce que les ethnologues, anthropologues et historiens des religions appellent le Maître ou Seigneur des animaux. Il s’agit du dieu des chasseurs, plus particulièrement à partir de l'apparition de l'arc, puis des pastoralistes où il prendra alors les traits du dieu Pan. Il est parfois amalgamé avec le Diable du christianisme.
L’image la plus ancienne qu’on en ait remonte en effet au Paléolithique et se trouve dans le sud-ouest de la France, dans l’Ariège, dans la grotte dite des « Trois frères ».
Elle représente un homme recouvert d’une peau de cerf portant des cornes ramifiées sur la tête, au milieu d’autres animaux parmi lesquels il occupe une position dominante. La scène paraît représenter un rite consistant en une danse à laquelle participent tous les êtres présents.
L’Abbé Breuil a donné le premier une description de ce « grand Magicien », gravure de 75 cm incisée sur la paroi de cette grotte."

Combien de liens, en quelques mots ne tissons nous pas, d'un seul coup d'un seul, avec les petits jeux de Saunière-Boudet ?

Il faut prendre en compte les éléments particuliers autant que généraux, on sait que des celtes -gaulois- ont été au Moyen-orient en qualité de mercenaires, y apportant certainement leur religion, on sait qu'à l'époque où Boudet écrit La vraie langue celtique le monde scientifique "moderne" découvre, redécouvre, les mégalithes et autres menhirs, que les conjectures vont bon train sur leur utilité, la seule documentation disponible à l'époque sur le sujet des Celtes provenant particulièrement de la propagande romaine, et, surtout, dans son concept, Boudet effectue une inversion particulièrement voyante en situant l'anglais moderne à l'origine des langues anciennes.

On sait que JlB est spécifiquement désigné comme vêtu d'une peau de bête, on avait dans les enseignements païens ces notions de culte solaire ET lunaire, non dissociés et encore moins mis en conflit, alors que le monothéisme a totalement éradiqué cette polarité et focalisé sur le culte du dieu solaire.
Et que voit-on sur une des représentations du chemin de croix ? La mise au tombeau nocturne, sachant que la tradition païenne est une des rares à pratiquer ce type de culte funéraire, hormis paraît-il les manichéens, mais cela reste à prouver.

Les pères de l'église eux-mêmes dans les premiers temps firent des comparaisons entre le christianisme et le paganisme pour faire s'intégrer la religion nouvelle, mais ces comparaisons étaient flatteuses, bien loin de la diabolisation.
Elles étaient sensées encourager les païens à "lâcher" plus aisément leurs cultes anciens pour le nouveau, en leur assurant qu'ils y retrouveraient les mêmes vertus.

Le "pourquoi" de tout ce jeu de mise en miroir est peut-être à voir en ceci, on a voulu nous enseigner la réalité de la religion chrétienne, qu'elle n'est qu'un intense "repompage" tous azimuts des croyances ancestrales, tant celtes, qu'égyptiennes, pour ne citer que les principales.
Mais c'est, pratiquement, une prise de parti que de l'affirmer.
Manquent les preuves en ce sens.
D'autant que ces jeux de miroir, ces mises en polarité, relèvent bien d'autres utilités pratiques au fur et à mesure que l'on approfondit le rébus.

De la difficulté de prendre parti



Toute la complexité d'une réflexion symbolique, est de savoir où et quand commence et s'arrête l'interprétation. Il y a ce que l'on veut voir, ce que l'on croit voir et ce que l'on devrait voir mais qu'on ne voit pas, voire, même, qu'on refuse d'admettre.

Autant, on peut avoir affaire à des personnes qui "voient" de l'ésotérique, du symbolique, du double sens partout, autant on a en face ceux qui n'en voient jamais, nulle part, ne peuvent même pas concevoir que la pensée humaine puisse avoir ce type de raisonnement autrement que de façon ludique, voire accessoire.

La démonstration pour argumenter que c'est en réalité un art de penser qui s'est perdu serait fastidieuse ici. Il faut juste dépasser le "concept" que l'on ait pu, éventuellement, penser ainsi et l'expérimenter, ne serait-ce que sous forme de jeu, par soi-même.

La difficulté est forte, particulièrement pour des personnes ayant grandi au sein d'une pensée judéo-chrétienne où toute forme de pensée ésotérique a été reléguée au rang de satanisme latent.

Ce qui est d'autant plus paradoxal, sachant que l'ésotérisme est le fondement même de toute religion.
Jésus rappelons-le ne s'exprime pour ainsi dire qu'en paraboles et il n'est pas un saint qui ne porte pas sa part de symbole.

C'est peut-être là la bonne méthode pour un judéo-chrétien pour se frotter à la forme de pensée abstraite, ésotérique, de réaliser que si on lui cite le nom des saints, automatiquement en lui se formule en filigrane une pensée symbolique.

Pour celui ayant franchi depuis longtemps ce pas, qui se livre à cet exercice régulièrement, le travail inverse devient tout aussi ardu.
Où se situe la limite entre ésotérisme, hermétisme, occultisme, jeu de l'esprit, esprit joueur ?
Car, oui, ces distinctions ont toute leur importance.

Faire preuve de cet "esprit" si réputé à la cour du Roi Soleil n'était pas nécessairement très éloigné de la pensée que peut formuler un ésotériste, mais, même si le procédé de réflexion est le même, les buts sont très éloignés.

Où se situent les limites dans le domaine de Saunière ? Où sont les jeux de l'esprit, où sont les enseignements hermétiques ? Y'en a t'il seulement ? Ne s'agit-il pas seulement d'un ésotérisme "de salon", pour faire fonctionner l'esprit, ou amuser la galerie des visiteurs, voire, coder un quelconque message, pratiquer un langage symbolique hermétique à des fins tout sauf spirituelles ?

Pourquoi trouve-t'on le diable et le deux-en-un Jésus/JlB en miroir dans l'entrée de l'église ?

Les comparaisons sont également foison d'un point de vue ésotérique... chrétien.
(Car, oui, il y a un ésotérisme purement chrétien.)
Lucifer et Jésus ont un point commun primordial : ils sont tous deux porteurs de lumière.
Et ils luttent tous deux pour le même poste : roi de ce monde... Rex Mundi.
Réfléchir à cela, posément, sans prise de parti, c'est... faire de l'ésotérisme.

Mais avançons encore sur le deux-en-un Jésus/JlB, pour aborder la troisième occurrence, qui se trouve sur la chaire.
On y trouve là en effet deux "Jésus" pointant le doigt.

Si on recontextualise, on a bien affaire au binôme Jésus/JlB.
Celui du dessous porte un globe orné d'une croix, symbole de royauté et attribut iconographique de Jésus le Christ.

Jésus sauveur du monde, L. Da Vinci, 1500


Celui de dessus, JlB, nous signale le chrisme. Il le montre, l'enseigne. Le précède. 

Jean le Baptiste,L. da Vinci, 1515

Le petit détail qui vient nous souffler qu'il s'agit bien de Jean le Baptiste est le geste qu'il esquisse de la main gauche, paume tournée vers le bas, comme pour nous parler d'une chose de petite taille.

Et l'on se souviendra des propos rapportés dans Jean, 3,30, où Jean le Baptiste, prêcheur réputé, très suivi, ayant de nombreux adeptes, parle ainsi de Jésus : « Il faut qu’il croisse, et que je diminue ».




Sachant la difficulté qu'il y a de prouver quoi que ce soit tant que le fond de l'objet à "prouver" relève de l'abstrait, il ne sera donc pas question de convaincre qui que ce soit de quoi que ce soit, mais, peut-être bien, d'apporter quelques pierres à l'édifice de réflexion.


Reste à comprendre le contexte de ces symboles. Car un symbole n'est que la part d'un tout, ainsi que l'explique son étymologie.

Ici, à Rennes-le-Château, le concept est particulièrement élaboré et va dans ce sens.
Pris individuellement, chaque détail, chaque élément semble anodin. C'est sa mise en contexte qui demande effort de réflexion et temps passé à décortiquer la symbolique de ce qui nous est présenté.

Comment pourrait-on comprendre un puzzle en n'en regardant individuellement qu'une ou quelques pièces ?

Ce n'est qu'une fois un grand ensemble réalisé et avec une prise de recul, un changement de perspective, que l'image générale apparaît.

Ou, peut-être, les 64 images ?


L. DUPUIS
Déc. 2017

Commentaires

  1. Bonjour Mr Dupuis,

    Merci et bravo pour vos analyses pertinentes. Il ressort à la faveur des éléments que vous exposez, un lien presque évident entre les anciens cultes et les religions monothéistes. Comme si l'on cherchait à nous orienté vers une lecture de la bible plus ésotérique afin de nous donner accès à un dépot de connaissances antérieur au christianisme. Pour exemple Jesus et Jean le baptiste sont associés aux solstices. Il faut qu'il croisse (Jésus né au solstice d'hiver) et que je diminue (Jean le Baptiste né au solstice d'été) autrement dit les phases ascendante et descendante du soleil. Où encore le même symbolisme que le Janus romain à 2 faces.

    Jeff Lechatman

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    Réponses
    1. Hello, man ! J'en ronronne, merci ^^ ah!ah !
      Je viens de voir votre message, bizarrement je ne suis pas notifié, désolé de ce temps de réponse. Je n'ai pas encore exploré les tenants astronomiques et astrologiques, j'avoue c'est tellement dense que ça me rebute un peu mais il faudra bien que j'y vienne ! Cependant c'est bien évident que placer les saints les plus importants aux dates clefs des fêtes païennes est tout sauf fortuit.
      La symbolique déployée dans le domaine de Saunière est étonnante, car elle n'a l'air de rien mas dès qu'on commence à faire parler les éléments entre eux on en arrive à des déductions étonnantes.
      Comme j'essaie de le dire, il y a un monde entre le fait qu'il y ait ou pas un message caché et le fait de refuser de le voir.
      Le dilemme actuel j'ai l'impression c'est que l'on est passé d'un mode de pensée tout à fait commun, public, à un mode de fonctionnement hermétique, occulté, car l'église s'est mis à châtier cette façon de penser. De fait, ce qui était l'apanage de la pensée de tout est un chacun est semble t'il devenu la "propriété intellectuelle" de certains, qui se sont approprié cette pensée et châtient à leur tour ceux qui auraient l'outrecuidance de la révéler. Bizarre, bizarre...
      Bref, en tout cas, oui, les fondements de la religion chrétienne sont complètement ésotériques et ça ne sort pas de nulle part, il y a filiation de pensée entre le monde d'"avant le christianisme et celui-ci, puis cet ésotérisme s'est frayé un chemin comme il a pu au fil des siècles suivants.

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    2. Hello mister Dupuis :)

      Je repasse par "hasard" sur votre blog pour découvrir seulement maintenant votre réponse. Malheureusement l'histoire de Rennes le Chateau et du Razes tout entier est gangrénée par une poignée d'acteurs souhaitant orientés le plus grand public vers des hypothèses absurdes et jamais démontrées à ce jour. des tombeaux de personnages mythiques, des trésors à en retourner le Bugarach :) . Il existe pourtant bien au moins une interprétation qui soit la bonne. L'édification du domaine de la villa Béthanie et l'ensemble de la disposition de l'église laisse largement supposé qu'il s'agisse d'un message de type gnostique. Une approche de la gnose digne des cathares. RlC pourrait pour ainsi dire etre qualifié de demeure philosophale. La degré astrologique de cette affaire me dépasse, et pourtant je reste persuadé que le message pourrait aussi etre prophétique, ce n'est qu'une intuition. L'astrologie étant la mère des sciences pour les anciens, déjà une partie du message était inscrit sur le fronton du temple de Delphes. Au plaisir de futurs échanges ^^ .

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